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Lettre Confinement 12

Edito

Le pain que nous mangeons

Au petit déjeuner j’entends souvent des retraitants dire « qu’est-ce qu’il est bon ce pain ! » Une baguette fraiche à la texture croustillante, à l’odeur alléchante, au goût délicieux.

Devant cette œuvre, on peut s’attarder un moment sur le chemin réalisé pour que cette œuvre, cette simple baguette, vienne nous enchanter au petit déjeuner. On peut se représenter le grain tombé dans la bonne terre, une terre gorgée d’eau et de lumière… On peut contempler le champ de blé couvé et précieusement entretenu par l’agriculteur, on peut voir sa fierté lorsque la moisson est rentrée dans ses greniers. On peut aussi imaginer le travail réalisé par le meunier pour transformer ce blé en farine, le travail réalisé par le boulanger pour pétrir la pâte, le façonnage de la baguette jusqu’à son arrivée sur notre table.

Et cette œuvre évoque pour moi la parole de Dieu. Dieu sème, prend soin, pétrit inlassablement mais combien de fois sommes-nous sourds à sa parole, sourds parce que nous ne voulons pas entendre, parce que nous sommes tristes, en colère ou, au contraire, parce que tout va bien et nous estimons ne pas avoir besoin de sa parole. D’autres fois, nous entendons sa parole mais très vite nous passons à autre chose. Et rares sont les moments où nous goûtons réellement à cette œuvre de la création mise à notre disposition.

Et ce pain frais du petit matin ne risque-t-il de prendre le goût de la routine… au risque de nous manquer s’il vient à disparaitre.

Barbara Walter, de la communauté


 Commentaire des textes du jour, 21 janvier 

« La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse » (Heb. 7, 28)

Nous en savons quelque chose en ces temps où il ne se passe guère de jours sans qu’un nouveau scandale venu de responsables de l’Église ne parvienne à nos oreilles…

Mais il en a toujours été ainsi : Dieu fait appel à des pêcheurs, non à des êtres parfaits, pour faire connaître sa miséricorde et transmettre la Bonne Nouvelle du salut !  Ce qui ne blanchit pas ces « prédateurs » mais les rappelle à la modestie ainsi qu’à l’urgence pour eux de conformer leurs paroles à leurs actes.

Et ceci est vrai pour chacun de nous : nos comportements, nos paroles, nos jugements, nos regards sur l’autre, sont-ils en cohérence avec ce que nous proclamons, ce que nous croyons, ce que nous avons reçu et compris de l’Evangile ?

L’exemple du Christ, le Grand Prêtre par excellence, est là devant nous pour nous guider dans ce souci de cohérence : il ne se laisse pas récupérer, toucher, étouffer, par la foule avide de leader et de guérisseur. Il prend ses distances (Evangile du jour Mc 3,7 sq.), il monte sur une barque pour s’adresser à ceux qui sont venus le trouver et il ne dit rien qui ne soit totalement illustré par son attitude et ses agissements. Convenons qu’il y a là pour nous encore du chemin à faire !

Père Georges Cottin, sj


Célébration eucharistique dominicale à Penboc’h

Pour les habitués des messes dominicales à Penboc’h, dorénavant les inscriptions (obligatoires) se feront directement sur le site www.penboch.fr à partir du jeudi.

Merci de votre compréhension


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