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Un dimanche à Penboc’h, le troisième du mois

Centre spirituel de Penboc'h Actualités Non classé Un dimanche à Penboc’h, le troisième du mois


Des voiles blanches traversent silencieusement le plan d’eau entre les îles. La lumière est diaphane.
Une cloche résonne, appelle. C’est dimanche, chapelle Saint Joseph.

Avec un sourire, Barbara, Corinne ou Anne nous accueille en distribuant des feuilles de chants.
On célèbre toujours quelqu’un ou un événement le dimanche, ici. C’est parfois le deuil d’un proche, la joie en famille d’une longue vie de partage, la nomination d’un pair, d’un père à la Province, la réunion de scouts ou de foyers voisins ou la venue de retraitants…
Aujourd’hui, Penboc’h accueille le père Reilly qui a passé quelques dizaines d’années en Algérie. C’est aussi le Dimanche de la fraternité. La chapelle est pleine.

« La paix soit avec vous ». L’assemblée s’anime, se déplace, bruisse doucement et partage. On se fait signe parfois. Après la bénédiction finale, nous sortons sur le parvis.
La vue y est époustouflante de calme et de beauté.
Les nouvelles fusent. « Alors, tu restes aujourd’hui ?
– Ben, je ne sais pas trop, je n’ai rien apporté.
– Mais si, il y a toujours suffisamment ! »

La petite cloche de la salle à manger nous appelle à son tour.
Les tables sont déjà dressées de bleu et de blanc, accueillantes et, au milieu, une grande table rassemble les plats, les salades, fromages, vins et desserts, tous différents, préparés amicalement par les unes et les autres. En effet, il y en a toujours suffisamment à partager, et même plus !
On prend une assiette sur une table et on se presse autour de la « grande table » en libre service.
C’est l’occasion de se retrouver, d’échanger.
Ce jour-là, il manque des places. Très vite, on dresse des tables supplémentaires à côté, dans la salle de réunion, on apporte assiettes, couverts et verres.
En bout de table, on parle Algérie, là on se retrouve entre amis, chacun doit retrouver sa place, ou la prendre, ce qui n’est pas toujours facile.
Cette fois-ci, nous étions plus de 80, on n’en espérait pas plus de 60 !

Après le café, des groupes se retrouvent, certains se promènent au bord de l’eau, d’autres font la vaisselle et rangent la salle à manger. Les échanges sont animés, ouverts et bienveillants.
Une conférence sur l’expérience algérienne du père Reilly a retenu ensuite une cinquantaine d’entre nous, pendant que quelques enfants jouaient dans la salle à manger voisine.

Un nouveau Dimanche de la fraternité s’achève. On en revient souvent heureux, apaisé ou un peu moins seul. A dans un mois, peut-être ?

Le jour baisse, on est en hiver. On rentre chez soi vers 16h30.
Une voile passe dans l’autre sens sur l’horizon, c’est la renverse de la marée…

Bénédicte et Martin

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