2023 est là, et de manière presque incantatoire, nous nous souhaitons mutuellement une bonne année. Mais que mettons-nous réellement derrière ces mots ? S’agit-il d’une formule magique qui espère ainsi gommer toutes les hausses de notre coût de vie ? Tant il est vrai que la vie nous coûte actuellement aussi bien au niveau économique qu’au niveau environnemental ou encore au niveau social et humain. A regarder et à entendre ce que les médias nous martèlent à longueur de temps, l’avenir pourrait nous sembler bien sombre. Est-ce alors pour contrebalancer ce pessimisme ambiant que nous nous souhaitons bien des choses pour cette nouvelle année ?
J’ose penser que par ces simples vœux s’exprime chez chacun(e) un espoir, une foi en un monde coloré de joie et de paix. Exprimer des vœux n’est-ce pas aussi formuler une sorte d’engagement ? S’engager à contribuer à une « bonne » année ? Devenir soi-même acteur de cette « bonne » année ? Ce peut être l’objectif de cette période qui s’ouvre à nous. Prendre quelques petites décisions pour contribuer à un environnement plus sain, pour s’exercer à une sobriété dans la consommation ou encore pour s’ouvrir mieux à l’accueil des différences.
C’est ainsi que les bons vœux du nouvel an passeront de la simple formule de politesse à un projet individuel et collectif destiné à rendre le monde meilleur tout en s’améliorant soi. Et pour cela appuyons-nous sur le Christ dont nous venons de célébrer la naissance peu avant le changement de l’année.
Penboc’h souhaite à chacun(e) une « bonne » année pour qu’ensemble nous assumions nos engagements aussi bien dans la continuité que dans les changements.
Barbara Walter